quarta-feira, 2 de fevereiro de 2011

Senso


" Le lieu où l'âme se retrouve , où la parole interrompue tente du moins, au soir, un essentiel recueillement, reste lié, pour certaines voix qui nous sont chères, à une architecture en ruine. Là, parmi les collones brisées, dans le délabrement des stèles et des temples, il semble, mystérieusement, que la paix puisse naître et, au coeur même de l'abandon des pierres, une présence ancienne se donner. (...) le passé n'est pas un musée d'antiquités vénérables , mais le théâtre d'une détresse, l'immense cimetière ( Hölderlin) où l'homme sans attaches se voit contraint d'errer".

Critique de la raison poétique, Claude Esteban.

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